5 habitudes qui nous empêchent d’être heureux
Nous avons tous des habitudes qui nous éloignent d’une vie heureuse. Elles peuvent être différentes chez chacun, mais celles dont je vous parle ici sont présentes chez beaucoup d’entre nous. Les avoir en tête et mieux les comprendre peut nous aider à les chasser.
Nous n’y arriverons pas à tous les coups. Pour ma part, je retombe souvent dans ces travers. Sans nous culpabiliser ou nous en vouloir, prenons juste conscience que nous avons ces habitudes. Quand elles arrivent, remarquons-le et faisons une pause. Petit à petit, nous pourrons ainsi les voir diminuer et les changer. Alors, voici de quelles habitudes qui nous empêchent d’être heureux je parle !
Se comparer
La comparaison est un poison ! Soit nous nous comparons à notre désavantage et nous perdons toute confiance en nous. Nous ne nous sentons pas à la hauteur. Soit nous nous sentons une certaine supériorité et ce n’est une satisfaction qu’à court terme car la culpabilité n’est surement pas loin. La bienveillance ou la compassion sont des sentiments bien plus enrichissants.
La comparaison pourrait nous stimuler, mais souvent elle nous mène à être déçus de ne pas avoir les qualités de telle ou telle personne. En fait, nous aimerions avoir les qualités de toutes les personnes que nous connaissons (en vrai ou dans les medias). Mais aucune de ces personnes admirées n’a à elle seule les 150 qualités que nous voudrions avoir…
Essayons de nous apprécier comme nous sommes. Un être riche, complexe, avec plein de belles choses à offrir. Des choses rares, mais aussi simples et personnelles. L’humanité a besoin de chacun, avec ses spécificités uniques et enrichissantes, donc soyons nous-même. Et laissons les autres être eux-mêmes.
Vouloir plaire à tout le monde
L’être humain a besoin de se sentir approuvé et intégré au groupe. Mais cela peut facilement se transformer en un besoin de plaire à tout le monde. C’est évidemment très contraignant et cela demande énormément d’efforts. Il faut alors contrôler l’image que nous donnons de nous-même. Nous adapter à toute sorte de personnes. Laisser de côté nos besoins, peut-être nos valeurs.
Nous cherchons à être parfaits, du moins dans ce que nous montrons, pour au final, souvent ne pas nous trouver à la hauteur. Il est en effet difficile de répondre à des demandes trop nombreuses et contradictoires. Nous n’arrivons pas à être au top sur tous les fronts (vie perso, vie pro, vie sociale) et sommes frustrés.
Lorsqu’une personne n’apprécie pas l’un de vos traits de caractère, sans trop que vous compreniez pourquoi, cela parle au moins autant d’elle que de vous. Cela s’explique probablement par quelque chose en elle, sans doute dans son histoire. Dites-vous que cela la concerne vous, pas vous. Ne vous tracassez pas plus longtemps. Une nouvelle fois, restez vous-même.
Choisir les choses avant les personnes
Avoir beaucoup de choses, c’est prendre du temps pour gagner l’argent pour les acheter, pour les choisir et les entretenir. C’est donc aussi avoir moins de temps pour les gens. J’ai souvent entendu, à la fin de notre vie, nous pensons plutôt aux moments passés avec des gens qu’à ce que nous avons possédé.
Nos plus belles journées sont souvent celles où nous avons passé un bon moment avec des personnes sympas, drôles ou que nous aimons (plus que les journées shopping). La joie vient beaucoup de relations joyeuses et profondes. Prendre du temps pour nos proches nous rend heureux. Choisissons toujours les personnes avant les choses.
Avoir une to do list
Elle met une telle pression ! Je me sens beaucoup mieux depuis que je n’ai plus de to do list. Le seul petit plaisir qu’elle apporte (celui de rayer une action) est beaucoup trop fugace. Aussitôt fait, je vois tout ce qu’il reste…
Premier vrai avantage de ne pas en avoir : je ne culpabilise pas de ce que je n’ai pas fait ou très peu par rapport à quand je lis et relis cette liste. Il faut abandonner cette croyance de pouvoir en arriver à bout. Il restera des choses à faire le jour de notre mort.
Deuxième avantage, il y a des choses que j’oublie ou reporte à beaucoup plus tard. Je gagne donc beaucoup de temps sans qu’aucune catastrophe ne se profile. Finalement, les choses importantes ET qui me tiennent à cœur, je m’en rappelle ou je les fais rapidement car j’en ai vraiment envie. Justement parce que c’est important et essentiel pour moi. Le reste, soit ça ne valait pas assez le coup de le faire, soit c’est un projet qui doit être reporté à une autre période où j’aurai plus de temps ou d’énergie. Je m’en rappellerai le moment venu si c’est encore intéressant, sinon tant pis.
Petite nuance : je note les vraies urgences sur le calendrier ou un papier en évidence (par exemple, dentiste mardi ou donner les vitamines au chat) et j’ai un pense-bête au travail (car je suis plusieurs projets en même temps).
Répéter que nous manquons de temps
Le manque de temps est une source d’angoisse énorme pour beaucoup d’entre nous. Comme il n’est pas possible de rallonger les journées, le changement doit plutôt venir de notre état d’esprit. Un jour, j’ai choisi une nouvelle hypothèse : j’avais suffisamment de temps. Pas pour tout faire (faut pas rêver), mais pour l’essentiel. Et ça m’a mené loin. Cette idée permet :
1) d’arrêter de stresser (ponctuellement ça peut arriver, mais ce n’est pas l’état continuel de base).
2) de ne faire que ce qui est essentiel pour moi. Le reste ne se fera pas (par exemple, je ne dis pas oui à toutes les invitations, je ne connais pas toutes les actualités, je ne me vernis jamais les ongles et ça se passe bien…) ou attendra, potentiellement une autre période de ma vie (refaire la cuisine, changer de carrière alors que les enfants sont petits…).
En plus de cela, j’ai décidé d’aider les gens autour de moi en ne leur répétant plus (avec fierté) comme je suis débordée ! C’est un cercle vicieux qui nous fait mal les uns aux autres.
Vous vous êtes reconnus dans certaines de ces habitudes ? Laquelle vous semble être la première à changer ?
Image : Aaron Burden