Ne plus continuellement manquer de temps

manque de temps

Est-il utile de faire une introduction sur ce sentiment si répandu de toujours manquer de temps ? Nous nous en plaignons si souvent et nous n’hésitons pas à nous le répéter les uns aux autres. Comment faire puisqu’il n’est pas possible d’ajouter des minutes à nos journées ?

Une première piste est de « gagner du temps ». Nous entendons par là de faire les choses plus rapidement. Je trouve cette idée intéressante, mais uniquement à certaines conditions :

  • ne pas ajouter du stress au stress de manquer de temps (se sentir débordé, dépenser trop d’argent sur des trucs gains de temps)
  • ne pas aboutir à tout faire mal et donc à ajouter de la frustration
  • ne se fait pas au détriment de notre entourage (par exemple en obligeant les enfants à suivre notre rythme rapide qui n’est assurément pas le leur).

Il est possible de s’organiser pour gagner en efficacité. Cependant, alors que je suis une personne plutôt efficace et organisée, j’ai quand même continué à ressentir ce manque de temps au quotidien. Pourquoi ? C’est assez simple en fait : parce-que je voulais faire trop de choses en une journée (et en une vie !). Vous allez me dire que nous n’avons pas le choix. Il faut aller travailler, gagner de l’argent (plus si possible), s’occuper de la maison, des enfants, des parents âgés, voir ses amis, faire du sport, se cultiver, être au courant de l’actualité, manger et avoir des vêtements propres (oui, on en est là quand on est au bout du rouleau…). Je vis dans le même monde que vous et je me suis souvent dit tout ça.

Mais il fallait que cela change

Mais un jour, de manière tout à fait irrationnelle, j’ai décidé de remettre en cause cette idée pour voir ce que ça pouvait changer. Oui, le désespoir a dû me faire croire au miracle… Je me suis dit que je n’ai qu’une vie et que je ne veux pas qu’elle défile à cent à l’heure, en retirer surtout du stress et comme satisfaction ultime de pouvoir faire des croix sur une to-do list !

Réussir à tout faire, ce n’est pas possible, par contre réussir à faire une partie des choses, ça l’est. J’ai donc décidé que j’avais suffisamment de temps pour faire les choses qui sont essentielles pour moi et qui sont différentes de la liste précédente. Pour se donner une chance d’y arriver, il faut d’abord croire que c’est possible. C’est là que le miracle arrive. Ce changement de tournure d’esprit m’a permis de modifier des choses concrètement. Voici ce que je fais depuis :

  • J’élimine les activités qui ne sont pas essentielles pour moi

Je me rappelle de ce que j’ai identifié comme essentiel pour moi et je ne garde que ce qui est lié. Quelques exemples : inviter des amis à la maison (mais pas leur proposer un repas gourmet), jouer avec les enfants (mais pas passer du temps à acheter pour eux), ranger la maison (car je m’y sens mieux comme ça, mais ne pas stresser pour la poussière), travailler (mais à temps partiel même si je gagne un peu moins). Il y a pas mal de choses que je ne fais pas, même si ça pourrait être étonnant pour d’autres. A chacun de faire suivant son cas personnel (exemples d’activités qui ne servent pas mon essentiel et que je ne fais pas : les réseaux sociaux, la télé, les films, le shopping, le repassage, les ongles vernis, le sport en club, les voyages en dehors de l’été, la cuisine élaborée même pour les invités, les jobs qui demandent trop d’heures de travail, accepter toutes les invitations que je reçois, etc.).

  • Je reporte des activités 

Nous pouvons presque tout faire dans la vie, mais pas en même temps. Je reporte facilement sans culpabiliser une tâche à une autre semaine ou même à une autre période de ma vie. Par exemple, quand les enfants sont petits, beaucoup de temps leur est consacré. Je profite d’eux sans regretter de mettre de côté temporairement des loisirs. A l’échelle d’une vie ce n’est pas si long que ça. Je veux partager du temps avec eux et les aider par ma présence. Pour pouvoir le vivre comme je le souhaite, pendant ces années j’ai donc moins de temps pour d’autres choses (centre d’intérêt, culture, travail…). Ça n’est pas grave, j’aurai tout le temps de me réinvestir plus tard. 

Il ne s’agit pas de tout éliminer complètement, mais au moins quelques-unes de ces activités et d’en ralentir certaines. Vouloir être à 100% de son potentiel au travail, avec les enfants, son conjoint, ses amis, son club, sa maison, ses loisirs et j’en passe, vous avez déjà pu observer où ça mène toutes les personnes qui y ont cru… vers des gros soucis et jamais vers l’épanouissement.

Nous pouvons faire des choix plus souvent que nous sommes prêts à le reconnaître. A chacun de choisir où il veut aller. Qui sait où vous mèneront le temps et l’énergie retrouvés en ayant éliminé l’inutile et reporté ce qui peut l’être ?

Image : Kyle cut media

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