Plus de liberté grâce à une vie plus simple

plus de liberté

Complètement par hasard, j’ai découverts qu’en décidant de vivre une vie plus simple, j’avais gagné plus de liberté.

Aujourd’hui les débats sur la liberté sont très présents dans notre quotidien. Pourtant, je n’entends pas parler des privations du sentiment de liberté qui sont là depuis bien avant la crise sanitaire. Déjà, nous nous plaignions en devenant adulte d’avoir l’impression de subir nos vies, nos quotidiens, les obligations, nos emplois du temps, la surcharge mentale, les dépenses, le regard des autres, les normes sociales, des modes de consommation et de production néfastes, un modèle de société déshumanisé, etc. Nous nous disions que nous n’avons que peu de liberté pour choisir ce qui fait nos vies.  

Sans avoir un raisonnement trop simpliste et une vision édulcorée de la vie, je crois que nous pouvons tous regagner une part déjà intéressante de liberté. Une vie plus simple nous y aide vraiment.  

A partir de ce que je vis, je vais vous donner quelques exemples de comment une vie plus simple rime avec plus de liberté.  

Une vie moins matérialiste = la liberté d’être dépendant  

Le seul fait d’acheter moins permet énormément de transformations dans votre vie. Déjà nous gagnons le temps habituellement passé à gérer nos possessions (faire les magasins, regarder sur internet, ranger, organiser, nettoyer, réparer). Les personnes qui ont décidé de réduire vraiment la quantité d’affaires qu’elles ont chez elles le font souvent quand elles se rendent compte que ce ne sont plus elles qui possèdent les choses, mais les choses qui les possèdent !  

L’autre raison qui permet encore plus de changer notre vie grâce à moins de consommation est de moins dépenser. Nous avons en conséquence besoin de moins de revenus ou pouvons dépenser différemment. Nous gagnons alors plusieurs libertés énormes comme :  

  • travailler moins et nous mettre en temps partiel  
  • ne pas prendre des responsabilités et horaires qui ne nous conviennent pas 
  • refuser d’avoir des missions professionnelles qui vont contre nos valeurs  
  • choisir un job moins payé, mais qui nous plait plus 
  • prendre le temps d’une réorientation professionnelle grâce à nos économies  
  • vivre plus petit et donc dans un endroit plus sympa et avec un prêt immobilier plus court 
  • choisir de dépenser ou investir son argent dans des entreprises dont le modèle économique est plus humain et écologique, même si cela coute plus 
  • ressentir moins de stress en diminuant la peur de manquer  

Par une vie plus simple, nous dépendons moins de nos forts revenus, avec toutes les contraintes qu’ils impliquent. Nous dépendons moins de jobs que nous n’aimons pas, d’entreprises douteuses, des émotions de stress. Nous sommes plus libres de faire des choix en phase avec nos valeurs.  

Un calendrier allégé = la liberté de prendre du temps pour ce qui compte  

Beaucoup de nos calendriers sont surchargés d’activités hebdomadaires, de rendez-vous, de sorties, d’invitations, sans parler des nombreuses heures de travail pour certains. Notre société valorise beaucoup l’occupation continue. Il s’agit souvent également d’une protection psychologique à pas mal de nos peurs. Toujours est-il que quand nous choisissons de vivre une vie plus simple où nous allégeons notre calendrier, nous dégageons du temps et des libertés :  

  • prendre le temps pour un vrai besoin que nous ne pouvions anticiper, comme une sieste pendant une semaine fatigante 
  • pouvoir suivre nos envies grâce au temps qu’il reste pour l’improvisation, comme un pique-nique au coucher du soleil  
  • juste être, seul ou avec des proches, comme nos enfants, et observer, écouter, parler, rigoler, se confier, rêver…  
  • suivre les envies dictées par notre curiosité, comme se plonger dans une heure de lecture sur une nouvelle passion 
  • créer au lieu de consommer. C’est par exemple écrire, jardiner, faire la lecture à quelqu’un,  transmettre un savoir, et surtout ne pas dépendre tout le temps de ce qu’une autre personne (en face ou à travers un écran) voudra bien faire pour nous divertir  
  • accomplir ce qui est important pour nous. C’est donner la priorité à des projets ou des changements de vie qui nous tiennent à cœur, mais qui ne se feraient jamais si nous laissons notre emploi du temps se remplir tout seul sans intention particulière  
  • sentir que, même si nous sommes bloqués chez nous par une force qui nous dépasse (tendon d’Achille rompu ou confinement par exemple 😉 ), nous nous sentons bien en notre propre compagnie et celle de nos proches et n’avons pas envie de nous morfondre  

Bien sûr, dans un emploi du temps surchargé, nous avons en partie choisi librement les activités. Mais je pense que ces choix ce sont fait plutôt par automatisme, par habitude et qu’ils finissent par nous emprisonner. Simplifier ses activités, c’est retrouver de la liberté pour ce qui compte.  

Les fausses obligations éliminées = la liberté de choisir ce qui nous correspond   

Qu’il est fort ce sentiment d’avoir des tas d’obligations ! J’ai été beaucoup comme ça et le suis encore de temps en temps. Mais quand nous nous engageons dans la simplification de notre vie, nous découvrons que nous avons moins d’obligations que nous le croyions jusque-là.  

Ça commence par les objets. Besoin d’un grille-pain ? D’un nouveau téléphone ? De dix pantalons ? De produits ménagers industriels ? De crème pour le corps ?  D’une pièce ne plus à la maison ? Certes, la plupart des voisins ont ça, mais peut-être que ce n’est pas une obligation pour nous.  

Ensuite, il y a toutes les corvées qui doivent être accomplies par un adulte digne de ce nom. Là je vous évite la liste, je suis sûre que juste avec le mot « corvées », elle s’est affichée dans votre tête. Il y a aussi les tâches un peu automatiques (se vernir les ongles car il parait que c’est comme ça que l’on est féminine, conduire les enfants à 8 activités par semaine, cuisiner trois heures pour être digne de ses invités, trouver le cadeau original pour 18 personnes chaque Noël, poster sur les réseaux sociaux, suivre l’actu au fil de l’eau, connaître les films qui sortent, accepter toutes les invitations…). Certaines de ces activités nous procurent du bonheur, mais honnêtement, d’autres sont vécues comme des obligations.  

Au fur-et-à mesure que nous avançons dans la simplification de notre vie, nous réinterrogeons le caractère obligatoire. Petit à petit, déjà en mettant de la distance avec la vie matérielle, nous nous entrainons à nous détacher un peu du regard des autres et des normes sociales. Nous réfléchissons à ce qui est le vrai besoin et la vraie envie pour nous. Nous trions en éliminant le reste et, en route, nous retrouvons une bonne dose de liberté.  

Je suis persuadée que vivre plus simplement c’est retrouver beaucoup de sa liberté car je le ressens très fortement au fond de moi. C’est une liberté profonde, celle dont on parle peu actuellement dans la société : la liberté des choix qui façonnent nos vies en profondeur. J’ai essayé de l’illustrer ici, sans doute de manière imparfaite. Mais ce partage me tenait à cœur depuis très longtemps, car je nous souhaite à tous de reconquérir le plus possible de cette liberté profonde.  

Image :Helena Lopes

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