Des fêtes de fin d’année sereines

fêtes de fin d'année

Fêtes de fin d’année et sérénité : rien qu’en écrivant ce titre, je me dis que j’ai accolé deux termes tellement contradictoires… Nous rêvons d’un moment doux et joyeux. Mais le ressenti est très différent !

En effet, quand je pense aux émotions pendant cette période de l’année, je pense plutôt à de la pression, de la surcharge mentale, de l’énervement, du stress et même certains jours à un manque d’enthousiasme. Il y a aussi du positif, mais ces émotions moins sympas sont trop présentes. Pourquoi en arriver là pour ce qui devait être une fête justement ?

La grande particularité des fêtes de fin d’année est que nous leur avons associé un mythe : voilà à quoi ils doivent ressembler et ce qu’il faut faire. Pression sociale, exigences personnelles… Vous me voyez venir ? Alors si cela nous prend plus d’énergie et de joie que ça ne nous en donne, pourquoi ne pas tenter quelques changements ? Pour commencer, j’ai une piste d’explication !

Des fêtes de fin d’année un peu « too much » ?

A y regarder de plus près, est-ce que le principal problème de Noël ne serait pas le trop ?

  • trop de choses matérielles, comme trop de cadeaux, de déco, de dépenses, d’alcool, de nourriture (fête commerciale oblige…),
  • trop d’activités, comme des fêtes de toute part (famille, travail, amis…) et les temps de trajet pour courir de l’un à l’autre,
  • trop de pression sociale liée au perfectionnisme et à la comparaison. Le comble, c’est que ces objectifs ne sont pas forcément les nôtres, mais ceux que nous nous trimballons machinalement depuis des années, sans y réfléchir.
  • trop d’attentes, surtout sur des choses qui ne dépendent pas de nous, comme le comportement des autres. Si seulement ce jour-là, chaque membre de la famille pouvait être la version idéale de ce que nous aimerions qu’il soit…

Alors prenons le temps de réfléchir à ce que nous voulons vraiment pour les fêtes de fin d’année. Si j’oublie la tradition, trop figée dans l’imaginaire collectif, familial et individuel, de quoi ai-je envie à ce stade de ma vie ? Je vous donne ici ce que je me suis noté pour cette année, pour que ça puisse éventuellement vous inspirer à trouver ce que vous voulez de votre côté :

  • Je veux prendre soin de moi par une préparation cocooning (pas shopping…)

Ces jours froids et noirs de l’hiver, m’inspirent un moment de pause, doux et calme. Je veux des fêtes de fin d’année sereines ! A moi les bougies (led chez moi pour la sécurité), cannelle et cardamome, musique de saison, jeux en famille, bons livres. C’est possible de vivre ces moments de détente, mais seulement si nous lâchons d’autres choses.

Je vais choisir une seule « activité » pour les préparatifs et réduire à presque rien les autres. Ce sera celle qui me fait le plus plaisir. Je crois que je vais choisir de décorer la maison avec mes décorations de Noël préférées et un peu de nature (branches, fleurs, oranges et clous de girofle…). J’élimine la recherche d’une nouvelle tenue, de nouvelles décorations, d’un menu élaboré, de sucreries, de calendrier de l’Avent (les enfants ont fabriqué le leur), de trop de  cadeaux (j’en dis plus ci-dessous). Je ne dis oui qu’à une ou deux invitations (ou aucune pour une année où nous sommes confinés !). Je vais là où c’est le plus amusant.

  • Je veux avoir un moment de qualité avec des proches

Bien sûr le plus important ce sont les gens. Ces fêtes sont une bonne occasion de voir nos proches. Mais pour ma part, à une condition : si c’est un moment de qualité. C’est-à-dire que je suis 100% là pour les écouter, échanger et rire, partager des balades et des amusements, créer des souvenirs communs. Ça implique de prendre du temps. Du coup, je préfère voir DES proches plutôt que TOUS mes proches. J’élimine la course poursuite d’un bout à l’autre du pays pour faire le tour de toute la famille. Je choisis avec qui je passe Noël cette année, je profite vraiment d’eux sereinement (avec les précautions nécessaires par rapport aux virus qui trainent ces temps-ci…).

Ce n’est pas triste, car je pourrais passer l’année prochaine avec les autres. En plus, je peux les voir à un autre moment de l’année. Je serai à ce moment-là aussi 100% avec eux. Nous aurons des souvenirs tout aussi formidables ensemble (sans sapin, c’est tout). Tous les jours de l’année et toutes les vacances sont une occasion de voir des gens à qui nous tenons. Une belle fête de famille en été, c’est drôlement sympa aussi.

  • Je veux montrer aux personnes importantes pour moi, que je tiens à elles

Je ne vais pas voir tous mes proches. Mais je vais contacter toutes les personnes importantes pour moi : téléphone, mail, carte de vœux, la vraie de vraie en carton ! J’enverrai un message personnel, pas un mail collectif ou un message facebook… Ça sera l’occasion de demander des nouvelles par rapport à ce qu’ils m’ont raconté lors de notre dernier échange. Bien sûr, pas besoin de Noël pour ça. Mais il se trouve que c’est cet esprit de partage et de chaleur que j’associe à Noël. C’est donc un vrai plaisir pour moi de le faire ! Ce n’est ni une corvée, ni une obligation. C’est peut-être ma tradition personnelle ? En cette période festive, ce sont mes paillettes d’amour envoyées à des gens formidables ! 

  • Je veux suivre la tradition des cadeaux pour les enfants mais pas à n’importe quel prix

La tradition des cadeaux de Noël est tellement encrée dans nos esprits, dont ceux de mes enfants, que je vais la suivre. Mais pas sans y réfléchir ! Entre adultes, nous nous sommes mis d’accord pour ne pas nous faire de cadeaux. Ca élimine le stress de trouver des idées et du temps de shopping. Quant à l’idée de s’offrir un truc « commandé » entre adultes qui gagnent leur vie, c’est un gain de temps, mais je ne comprends pas le concept…

Pour les enfants, je réfléchis avec les adultes à des choses qui leur feraient plaisir au-delà des cinq premières minutes. Les joutes gadgets où la pub est super, on évite. Nous sommes d’accord sur ce point (ouf). Nous achetons quelque chose dont ils vont profiter pendant toute l’année ou quelque chose d’immatériel. J’en profite pour rassurer tout le monde sur l’immatériel. Nous avons testé d’offrir un voyage et ça a très bien marché, même pour des enfants de 6 et 8 ans. Nous avions choisi une thématique qu’ils aiment et pour qu’ils comprennent bien, nous avions fait des « faux » tickets de train, entrées aux activités… Je partage aussi d’autres questions autour des cadeaux de Noël dans cet article.

  • Je veux passer un moment convivial

J’ai parlé plus haut du fait d’éviter d’avoir des attentes trop importantes sur le comportement des autres. Mon idée ici sera donc seulement de réunir quelques conditions favorables à la convivialité et d’ensuite profiter quel que soit l’effet sur les autres. Je crois que pour aider à ce que tout le monde se sente plus à l’aise, l’idéal est de se sentir 100% là, d’avoir du temps devant soi, d’éliminer les sources de stress inutiles (la pression sociale, le perfectionnisme).

Pour commencer, racontez que de votre côté le plus important c’est le moment passé ensemble, pas la réussite du menu. Le jour J, nous pouvons partager les corvées (tout le monde peut aider à mettre la table, cuisiner quelque chose, faire les lits…), bien choisir ses sujets de discussion et avoir une faible consommation d’alcool. Sur ce dernier point, je devine que j’en ai perdu certains (qui ont peut-être même dit des choses pas très gentilles sur mon compte !). Ce n’est pas une position de principe (de rabat-joie…), mais le résultat de mes observations. Très peu de verres d’alcool suffisent à nous rendre beaucoup moins attentifs à ceux qui nous entourent. Les conséquences que j’ai observé sont que :

  • nous oublions d’aider (à débarrasser, faire la vaisselle…)
  • nous coupons la parole (passage au mode monologue ou joute orale)
  • nous parlons de sujets provocateurs (ça nous parait drôle, mais ça finit par déraper)
  • nous oublions de profiter des enfants et des personnes âgées qui ne boivent pas et restent discrets dans leur coin…
  • Je veux rester en phase avec mes valeurs

Je continue de respecter la planète, ma santé et l’éducation de mes enfants en m’évitant le stress et la consommation inutile. C’est pour ça que je réduis le shopping, je ne mange pas plus que d’habitude, je ne réponds pas oui à toutes les invitations et je suis indulgente avec les autres et moi-même. Ouf, je me sens déjà mieux !

Inspirés ? A vous de jouer en faisant votre propre liste ! 

Image : Denise Johnsones fêtes de fin d’année

Recevoir la newsletter

Nous gardons vos données privées et ne les partageons qu’avec les tierces parties qui rendent ce service d'envoi de mail possible.

Recevez gratuitement votre Mini-guide d'inspiration pour une vie simple & vraie - 20 actions de moins de 10 minutes !

10

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *